2015-10-08

Objectif et historique du projet France O-Kaeshi

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- Japonais

Objectif

Dans les années 1970, l’industrie ostréicole française a pu éviter la disparition de ses huîtres grâce à l’ huîtres creuse japonaise.
La région du Sanriku, d’où viennent ces huîtres s, a été fortement touché par le tsunami du 11 mars 2011.
C’est ainsi qu’est né le projet France O-Kaeshi. « C’est à notre tour d’aider le Japon » se sont dit les créateurs du projet, parmi lesquels Jacques Attali. Cette aide contribue aujourd’hui grandement à la reconstruction du secteur ostréicole du Sanriku.

Historique

1966 – 1970
L’ huître plate européenne, qui constitue la quasi-totalité du parc français est menacée de disparition à cause d’une épizootie.

Autour de 1970
Les professionnels et les chercheurs s’associent pour vaincre la maladie et parcourent le monde à la recherche d’une huître qui y résisterait.
Ils découvrent alors que l’ huître plate de Hiroshima présente une résistance à la maladie.
Le débat fait rage quant à l’introduction de l’huître de Hiroshima, espèce exogène mais malgré tout cette introduction a lieu afin de sauver l’industrie ostréicole.

1970 - 1980
On découvre que l’huître de Hiroshima tire ses origines de l’huître plate du département de Miyagi.
On importe alors de Miyagi des huîtres pour la reproduction et pour la consommation.
De ce fait, aujourd’hui, lorsque l’on parle du sauvetage du secteur ostréicole français, on parle à la fois de Hiroshima et de Miyagi.
Au début du projet, on importa des huîtres adultes pour la consommation. Cependant avec la reprise de l’ostréiculture l’importation se concentre sur les huîtres mères destinée à la reproduction.

1980 – 2008
L’utilisation d’ huîtres plates japonaises est devenue la règle et 99% des huîtres présentes sur le marché sont d’origine japonaise.
Malgré tous ces efforts, tous les 10 ans, une maladie revient décimer les huîtres françaises, ce qui oblige les ostréiculteurs à se procurer des huîtres mères de Miyagi pour poursuivre leur activité.

2008 – 2011
Une maladie décimant les jeunes huîtres apparaît en France.
De l’aide est demandé au Japon mais, juste au moment ou les préparatifs pour l’approvisionnement en huîtres mères de Miyagi arrivaient à terme, c’est le chaos…
11 mars 2011
Un tsunami d’une force sans précédent frappe la région du Tohoku.
Les huîtres plates japonaises, pourtant les plus résistantes du monde, sont emportées par la vague.
Sans le tsunami, 5000 huîtres mères de Miyagi auraient été envoyées à l’IFREMER le 17 mars.

Avril 2011
Le projet “France O-Kaeshi” est lancé par Jacques Attali.

31 mai 2011
Une enquête sur l’aide nécessaire est déposée auprès de la Japan Oyster Association.

1er juin 2011
Le projet “France O-Kaeshi” pour l’aide au secteur ostréicole du Sanriku commence concrètement.



21 juin 2011
Du côté français, les ostréiculteurs expriment la volonté d’apporter une aide matérielle plutôt que financière.
Cependant la culture ostréicole, les modes de consommation, l’offre, la distribution, la culture et l’administration étant totalement différents en France et au Japon, les malentendus entravent la bonne marche du projet.
De plus on constate un morcellement des activités de soutien côté français.
Néanmoins, grâce aux actions du projet France O-Kaeshi, tous ces problèmes sont surmontés et l’aide se met en place.
Une conférence de presse réunit, entre autres, un représentant de la chambre de commerce, des élus et des politiques spécialistes des relations franco-japonaises.

22 juin – 15 juillet 2011
Afin d’assurer la survie de l’espèce et la reproduction, moment crucial pour le secteur, il faut immerger, au plus tard le 15 juillet, le matériel nécessaire à la préparation de la période de reproduction.
Le matériel utilisé au Japon n’existant pas en France. Les ostréiculteurs français ont sacrifié tout leur temps libre à la quête du matériel nécessaire.
Ce sont au final 10 tonnes de matériel qui ont été envoyées par avion pour arriver à temps.
Malgré les kilomètres qui les séparent, les ostréiculteurs japonais ont pris conscience du soutien de leurs homologues français grâce à l’arrivée de ce matériel indispensable. Ce soutien leur a sans doute insufflé la force pour continuer à se battre.



31 octobre 2011
La Fondation de France a annoncé sa contribution au projet à hauteur de 200 000 €.
Ces fonds ont servi à la construction du « Centre de vente d’huître » de Karakuwa, dans le département de Miyagi et a également pris la forme d’aide matérielle pour les ostréiculteurs.

Novembre 2011 – mai 2012
Grâce à l’impulsion du projet O-Kaeshi, de nombreux événements d’échange et de soutien ont été organisés.

25 mai 2012
Les défis que doivent, de concert, relever nos deux pays, dépassent le soutien aux régions sinistrées. Il s’agit par exemple de la lutte contre les épizooties qui déciment les huîtres françaises.
Les principaux responsables du projet se sont réunis le 25 mai avec pour objectif l’élévation du projet O-Kaeshi au niveau d’échange franco-japonais gouvernemental.


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translation : Minoru Watanabe : Paris, France
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auteur : Gen Sato : huîtres évangéliste : Kyoto, Japan
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